Des milliers de livres saccagés dans une abbaye de l'Aude.
Je viens d'apprendre avec stupeur que cela existe encore de nos jours en France. Voilà bien un geste qui me terrorrise. Les médias en parlent très peu voire pas du tout, chose étrange s'il en est, les journalistes étant toujours habituellement si prompts à défendre la liberté d'expression !
J'ai appris l'info sur ce blog : "ça branle dans le manche".
18 août 2007
10 août 2007
Départ
05 août 2007
Augmentation du prix du blé : Les consommateurs ont droit à la vérité
Depuis plusieurs semaines les déclarations et les reportages sur l’augmentation du prix du blé se multiplient dans l’ensemble des médias. Au vu de ces messages, les citoyens français sont convaincus que les agriculteurs sont les seuls et grands gagnants de cette situation et que les consommateurs vont payer la note.
Les français doivent connaître la vérité sur l’augmentation du prix du blé et ses conséquences
Il est exact que le blé valait 120 € la tonne en été 2006 et qu’il est à 180 € environ aujourd’hui, ce qui fait un plus de 50%.
Voici plusieurs éléments pour clarifier les choses et faire comprendre la réalité de la situation :
Fin des années 1980 le prix de la tonne de blé était à 210 €, soit 15% plus cher que le prix actuel. Suite aux différentes réforme de la PAC, le prix du blé a été divisé par deux, sans que pour autant le prix du pain baisse, au contraire, il a augmenté régulièrement. Il est à noter que cette baisse de moitié prix du blé et ses conséquences sur le revenu des petits et moyens exploitants n’a pas donné lieu à de vastes campagnes de communication malgré les nombreuses manifestations du MODEF.
L’augmentation actuelle bénéficie certes aux agriculteurs qui en ont fortement besoin compte tenu de la crise de revenu qu’ils ont subie depuis 20 ans, mais profite surtout à tous les intermédiaires (négociants, organismes stockeurs, importateurs et exportateurs, boulangers industriels, grande distribution et industries agro-alimentaires) qui n’en ont pas besoin, car ils gagnent déjà énormément d’argent sur le dos des consommateurs et aussi des agriculteurs. Cette nouvelle situation est pour eux l’occasion de faire de nouveaux supers profits.
Un simple calcul permet de faire comprendre la vérité aux français sur les conséquences réelles de cette augmentation du blé sur le pain. En effet, une ficelle de 150 grammes vaut 60 centimes d’euro. En 2006, il fallait 2 centimes d’euro de blé (au prix producteur) pour une ficelle. En 2007, il faut compter 3 centimes d’euro de blé dans une ficelle soit une augmentation de 1 centime d’euro représentant une hausse de 1,7% du prix de la ficelle de 150 grammes. C’est à dire que la hausse de 50% du prix du blé n’a qu’une très faible incidence sur le coût de fabrication.
Compte tenu des marges déjà importantes de tous les intermédiaires, aucune augmentation n’est justifiée ou justifiable, surtout que lorsque le prix du blé baissait fortement, le prix du pain était maintenu.
En clair, lorsque le prix du blé baisse, le prix du pain ne bouge pas, lorsqu’il augmente on en profite pour justifier des augmentations sans commune mesure avec la réalité et il en est de même pour beaucoup d’autres utilisations des céréales.
Les français doivent savoir que l’augmentation du blé a bon dos et que la matière première que le pain incorpore, fournie par l’agriculteur n’est pas chère.
Le Modef dénonce cette situation, la clarté doit être faite pour savoir à qui profitent réellement les variations à la baisse ou à la hausse des cours des céréales. Il y en a qui gagnent toujours et beaucoup dans les deux sens.
Depuis plusieurs semaines les déclarations et les reportages sur l’augmentation du prix du blé se multiplient dans l’ensemble des médias. Au vu de ces messages, les citoyens français sont convaincus que les agriculteurs sont les seuls et grands gagnants de cette situation et que les consommateurs vont payer la note.
Les français doivent connaître la vérité sur l’augmentation du prix du blé et ses conséquences
Il est exact que le blé valait 120 € la tonne en été 2006 et qu’il est à 180 € environ aujourd’hui, ce qui fait un plus de 50%.
Voici plusieurs éléments pour clarifier les choses et faire comprendre la réalité de la situation :
Fin des années 1980 le prix de la tonne de blé était à 210 €, soit 15% plus cher que le prix actuel. Suite aux différentes réforme de la PAC, le prix du blé a été divisé par deux, sans que pour autant le prix du pain baisse, au contraire, il a augmenté régulièrement. Il est à noter que cette baisse de moitié prix du blé et ses conséquences sur le revenu des petits et moyens exploitants n’a pas donné lieu à de vastes campagnes de communication malgré les nombreuses manifestations du MODEF.
L’augmentation actuelle bénéficie certes aux agriculteurs qui en ont fortement besoin compte tenu de la crise de revenu qu’ils ont subie depuis 20 ans, mais profite surtout à tous les intermédiaires (négociants, organismes stockeurs, importateurs et exportateurs, boulangers industriels, grande distribution et industries agro-alimentaires) qui n’en ont pas besoin, car ils gagnent déjà énormément d’argent sur le dos des consommateurs et aussi des agriculteurs. Cette nouvelle situation est pour eux l’occasion de faire de nouveaux supers profits.
Un simple calcul permet de faire comprendre la vérité aux français sur les conséquences réelles de cette augmentation du blé sur le pain. En effet, une ficelle de 150 grammes vaut 60 centimes d’euro. En 2006, il fallait 2 centimes d’euro de blé (au prix producteur) pour une ficelle. En 2007, il faut compter 3 centimes d’euro de blé dans une ficelle soit une augmentation de 1 centime d’euro représentant une hausse de 1,7% du prix de la ficelle de 150 grammes. C’est à dire que la hausse de 50% du prix du blé n’a qu’une très faible incidence sur le coût de fabrication.
Compte tenu des marges déjà importantes de tous les intermédiaires, aucune augmentation n’est justifiée ou justifiable, surtout que lorsque le prix du blé baissait fortement, le prix du pain était maintenu.
En clair, lorsque le prix du blé baisse, le prix du pain ne bouge pas, lorsqu’il augmente on en profite pour justifier des augmentations sans commune mesure avec la réalité et il en est de même pour beaucoup d’autres utilisations des céréales.
Les français doivent savoir que l’augmentation du blé a bon dos et que la matière première que le pain incorpore, fournie par l’agriculteur n’est pas chère.
Le Modef dénonce cette situation, la clarté doit être faite pour savoir à qui profitent réellement les variations à la baisse ou à la hausse des cours des céréales. Il y en a qui gagnent toujours et beaucoup dans les deux sens.
source : Mille Babords
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